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3 Errances africaines

4 novembre 2008

3 Errances africaines

Mercredi 29 octobre 2008

« Au Revoir » le camping des 2 chameaux.

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Cette carte donne déjà pas mal d’infos (géographiques & politiques). Pour ceux qui le désirent, voir sur Internet « Front Polisario par exemple ». Notre Blog « cool » ne nous permettant pas de développer la situation présente. Nous pouvons juste dire qu’encore aujourd’hui, nous avons croisé des 4x4 blancs d’observateurs des Nations Unies, les « UN » comme ils disent ici.

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250 Kms de paysage désertique, entre dunes et Océan. Pour corser un peu plus, un vent de sable nous accompagne jusqu’à l’étape du soir : camping le roi bédouin, à 30 Kms au Nord de Layyoune. Quitter la route au point GPS : N 27° 26. 511     W 013° 01. 440  Très bien indiqué. Ensuite sur 4,5 Kms suivre la piste, pour arriver au point bivouac, situé en bordure d’un lac salé asséché. D’ailleurs au robinet nous n’avons que de l’eau salée (nous ferons donc des pâtes, l’eau de cuisson étant toute prête …)

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Nous achetons un fromage de chèvre, car Martine et Luc ont 4 petites biquettes (dorénavant sans bouc ! car il devenait méchant). Pour les amateurs de bonne chair, en plus des pâtes, Martine vous sert du chameau aux dattes, sous la tente berbère.

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Le marchand de sable, ce soir, est vraiment passé : bonne nuit.

Le petit plus, le bon plan du Jour : dans cette zone dite Sahara Occidental, dès 80 Kms au Sud de Tan Tan, nous abordons la zone franche et bénéficions d’un gas-oil détaxé à 0,41 € le litre. De quoi rêver. C’est seulement à 3700 Kms de Paris !

En ce vendredi 31 octobre, sommes rendus à Dakhla. Comme d’habitude, nous nous écartons de la route afin de grignoter le midi. C’est là qu’en bout de piste, nous découvrons des concentrations de cabanes de pêcheurs, où seuls vivent les hommes. Suivant l’heure des marées, nous arrivons dans l’animation ou bien dans un campement totalement vide d’âmes, car tous doivent être en mer à bord de leurs petits esquifs.110

L’arrivée sur la lagune de Dakhla nous offre un paysage grandiose. Emotions et visions différentes après les nombreux mirages qui se sont dessinés tout au long de la route.

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Il y a « mirage et virage » et manque de pot, ce virage-là était limité à 60 Km/h. Comme de bien entendu, bien que le paysage soit désertique, il y avait un policier « Royal » avec une lunette-radar. Nous étions à 70, dit-il, après nous avoir souhaité « la bienvenue ». C’est notre première expérience d’infraction. On doit payer 400 DH immédiatement (40€) ou bien accepter de passer au tribunal avec risque de retrait de permis …. Nous lui montrons que nous avons Trois possibilités de contrôler notre vitesse et que nous sommes toujours vigilants. Pour nous c’est le panneau qui est invisible ! Comme par magie, un supérieur arrive et nous fait circuler. Vrai contrôle ou « argent de poche », nous ne saurons jamais (et tant mieux) : Esprit du désert es-tu là ?

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Samedi 1er novembre 2008

Nous roulons vers la frontière mauritanienne. Etape assez longue, sans civilisation, sans possibilité de bivouac (terrain miné). Passage du point mythique du Tropique du Cancer, symbole émouvant pour les voyageurs.

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Enfin un restaurant isolé au bout de 275 Kms : pause obligatoire et nous nous transformons en infirmiers, car le serveur vient de se faire une belle entaille à la main. Pourquoi est-ce tombé sur nous ? mais il se dirige vers notre table et sort un « protège slip » afin d’être pansé ! Etant bien entendu des « panseurs bien pensants » nous allons chercher notre trousse à pharmacie. Jean-Claude « joue au Docteur avec Josiane » son assistante. Quant au patient il sert les dents. Nous repasserons le voir en remontant afin de savoir s’il faut faire une amputation ! Pour seuls honoraires nous demandons le thé (pensons au trou de la Sécu).

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Cette route étant tellement déserte, nous nous retrouvons presque malgré nous au poste frontière. Crédules français qui croyaient arriver dans une petite bourgade. Il n’en est rien. Seulement des « guitounes », ou une simple table sous un arbre, en guise d’abris & bureaux de douaniers, policiers et gendarmes. Et nous verrons pire côté mauritanien. Pour corser le tout, il y a un « no man’s land » de 4,5 Kms de piste pierreuse entre les deux limites de pays.

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Nous voici rendus en Afrique noire et il nous aura fallu pas moins de 4 heures de formalités pour cette frontière (et nous étions en règle avec déjà les visas !). Mais pas trop de demande de bakchich, seules des « demandes de vins français et d’alcool » pas pour confiscation, mais pour petit cadeau…heureusement que les musulmans ne boivent pas d’alcool. Les frontières génèrent-elles une autre religion ?

Là encore, les heures d’attente et de palabres sont mises à profit pour des échanges d’impressions, de bons (ou mauvais) conseils, d’adresses….

Exceptionnellement nous nous retrouvons donc à rouler la nuit afin de rejoindre le premier village mauritanien (Bou Lanouar) à 50 Kms, mais nous voyageons en convoi avec deux autres voitures.

Nous aurons fait 2631 Kms au Maroc en 3 semaines. Température moyenne 25° le jour et 16° la nuit. Nuits d’ailleurs magnifiques, sans la pollution lumineuse de nos villes. Lever du soleil vers 6 h 30, coucher vers 18 h 30.

De ce fait, sommes obligés de trouver un arrêt pour la nuit à partir de 16 h 30, si nous ne voulons pas rouler de nuit et rencontrer ânes, charrettes, vélos … sans éclairage (le Désert n’est jamais désert !).

Ce que nous avons aimé : l’hospitalité, la convivialité, les souks, les médinas, la Mosquée de Casa, les fruits, légumes, le carburant bon marché, la possibilité de tout marchander (sans se faire des ennemis, bien au contraire), les rencontres au fil des kilomètres, la diversité des paysages, l’insolite de chaque instant (ils nous étonneront toujours et encore ces Marocains !!), le ragoût de chameau « fait maison » à la melunaise. Un bon point pour le réseau téléphonique portable et Internet.

Ce que nous n’avons pas aimé : le manque omniprésent de propreté, le saccage de la côte au bénéfice de « projets » immobiliers.

MAURITANIE  du 01 au 09 novembre 2008-11-09

Passons notre première nuit devant une auberge, moyennant le repas du soir (à quatre dans le même plat, mais quand même avec fourchette), servi par des clandestins maliens, ayant fait naufrage sur les côtes marocaines, d’où reconduction à la frontière. Ils réessaieront après avoir accumulé de nouveau les 700 € nécessaires pour les passeurs.

Impérativement pour rouler le lendemain nous devons avoir l’assurance automobile du pays (ça sera d’ailleurs le cas à l’avenir partout, la carte verte s’arrêtant au Maroc). Pas de problème ici, on nous emmène réveiller l’assureur ! (à six dans une voiture, par une piste transversale pour éviter la douane et les différents contrôles : ils sont forts mais fous ces mauritaniens et nous n’avons pas tout vu).

Sommes « bercés » toute la  nuit par le groupe électrogène qui alimente le village en électricité. Entendons (et voyons le lendemain) le fameux « train du minerai de fer » : plus de 300 wagons, soit près de 4,5 Kms de longueur. Nous apprendrons le lendemain de la bouche de 2 globe trotters cyclistes et bretons de surcroît, que 4 wagons sont réservés aux animaux et 2 aux personnes. Si vous ne voulez pas payer, vous vous hissez sur le minerai. Et ça doit donner une santé de fer ! humour ….

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Route vers Nouakchott, nulle insécurité, mais nombreux contrôles (visant à sécuriser le pays ou tout au moins à rassurer les étrangers)

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Profitons du paysage « dunaire » à perte de vue : « J’ai toujours aimé le désert. On s’asseoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence …. Saint Ex. »

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Quelques photos « Bonus » prises en cours de route : galerie biquettes, séchage du poisson (mulets), réservoir d’eau et poste de douane.

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Bivouac le soir chez Olivia (Auberge Menata, adresse incontournable pour les Routards d’Afrique).

Profitons d’être dans une grande ville pour « bichonner » le véhicule et faire la vidange (épopée fantastique ! entre trouver, de la bonne huile ( de la 5O / 40 ), trouver la bonne clé, ensuite changement de lieu pour le graissage : trouver la station avec de la pression d’air, de la graisse …142143

Au coin d’une rue, nous rencontrons Sylvie & François (plus Cannelle & Bambou, leurs deux filles) qui font le tour du monde sur 3 ans. Ils ont la même cellule Camping Loge Mobile que nous ! Leur site   www.ailleurs.land.net .

Pendant que nous discutons, arrive un troisième « compère » 4x4 + cellule Clémenson. C’est Richard, qui vit depuis 7 ans à Nouakchott dans sa « boîte à sardines roulante »

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Nous nous retrouvons tous au Centre culturel français. Culture certes mais aussi petit restau avec cuisine locale : Tiboudienne par exemple (Riz au poisson + épices « patron ! »

Le soir, nous suivons Richard qui a élu domicile sur la plage. Nous y arrivons vers 23 heures et roulons sur une multitude de petits crabes fuyant dans tous les sens. Nous n’en reverrons aucun au petit jour (après une nuit bercée par les vagues).

Petit déjeuner ensemble, chez nous avant de se promettre de se revoir lors de notre remontée. MERCI Richard pour tes conseils et pour nous avoir présenté Fama ta copine (attention le Marabout n’est pas loin…).

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Ces rencontres diverses auront suscité une prolongation de séjour mauritanien. Nous réassurons donc le Toy pour quelques jours, car ici c’est presqu’à la demande. D’autant plus que notre visa est de 15 jours.

Nouakchott, capitale, c’est aussi quelques principales avenues « goudronnées » et le reste des rues de sable, beaucoup de mendiants, pas mal de véhicules  militaires, des chèvres avec soutien-gorge (mamelles enfermées dans un sac afin de ne pas être tétées), des ânes entravés aux pattes avant, des voitures dignes d’auto-tamponneuses avec ou le plus souvent sans immatriculation, des charrettes « immatriculées », une circulation anarchique (on prend le bord de la route à contresens pour éviter les feux ou le carrefour suivant !) Attention bonnes gens, nous conduirons ainsi à notre retour. C’est aussi l’effort naissant pour la lutte contre le paludisme (moustiquaires pour enfants).

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Mais c’est aussi, donner à boire aux pauvres, à l’exemple photo, de jarres remplies d’eau devant les habitations possédant l’eau courante.146

Une pensée toute particulière à un « coopérant français travaillant dans la téléphonie » qui était venu à Nouakchott, car nous sommes passés plusieurs fois devant « Mauritel ». Il peut revenir, car le réseau est délesté plusieurs fois par jour. Bises quand même à Toi de nous deux.

Ce matin mercredi 5 novembre 2008, l’Afrique en en liesse avec l’annonce de l’élection de Barack OBAMA. Programme du jour: déjà, savourer le temps (hier 38°), Cyber, courses, gas-oil, faire nos pleins d’eau et prendre la « Route de l’Espoir » en direction du Mali, frontière à 1050 Kms. Nous serons donc absents du Blog pour plusieurs jours. A bientôt.

Route de l’Espoir : pas pour tous hélas car cet axe est l’un des plus dangereux du pays : route étroite, en montagnes russes, troupeaux en liberté totale (zébus, chèvres, moutons, ânes, dromadaires …) C’est encore pire la nuit et au matin nous pouvons constater les dégâts.

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Ne pouvons décrire l’immensité et la beauté des paysages. Il faut le voir pour le croire : dunes, savane.

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Les cordons de dunes nous valent d’ailleurs notre premier ensablement, il faut retrousser les manches sous un soleil saharien, mais avec tout « l’attirail » (les plaques, la pelle, tous les ponts bloqués) on se tire d’affaire et nous prenons ça comme un exercice de formation (nécessaire !!!).

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Prenons le soir un parking d’hôtel où une bonne douche nous attend. Faisons connaissance avec les locaux de l’Hôtel MINE à Boutilimit, lieu de bivouac à retenir :  GPS N 17° 33’ 547’’  W   014° 40’ 965’’ . De plus le gérant, DIA, est super sympa. Faisons salon en jardin, de nuit, avec des Ivoiriens, coopérant pour le Projet de Développement Local. Le PDL, payé par l’épouse de l’Emir du QUATAR. Nous refaisons le monde.

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Le Titi  en profite également pour donner des leçons de « maraboutage » (sans gêne à la vue de la Titoune !).

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Prenons le petit déj dans le Toy avec nos amis ivoiriens. Ils ont bon appétit nos amis !! Temps de partage chaleureux. Mais ils nous quittent car pour eux, le travail les attend (c’est surtout le responsable qui les appelle).

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Pour notre part contrôle de la pression des pneus, grand ménage (parking super propre) avant de « remanger » du sable.

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En vrac, un aperçu des paysages du jour. Le soir nous nous arrêtons dans l’un des rares villages. Sommes l’attraction durant une bonne heure. Mangeons sous une tente, comme eux : nous sommes d’autant plus des leurs. Au menu : mouton ou mouton … Nous prenons donc du mouton !

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Reprenons la plume après le repas, tant l’expérience fut enrichissante et insolite (hélas pas de photos, car il n’est pas toujours possible d’en faire et de plus c’était l’heure de l’avant dernière prière du soir).

La religion musulmane étant tellement présente dans chacun des gestes, nombreux sont les hommes qui ne veulent pas serrer (ni même toucher) la main de Josiane (en tant que femme) de peur d’être « sali ».

Pour en revenir à « nos moutons » du repas, nous sommes bien sûr les seuls européens, allongés parterre sur des nattes et mangeons sans couverts, tous dans le même plat. Le cérémonial du lave-mains ne nous est pas seulement réservé (heureusement). Le tout dans une ambiance de dortoir en plein air, sur une place tenant lieu de halte pour la nuit. Josiane était comme toujours la seule femme. Mais où sont-elles donc se demande Jean-Claude ?

Prenons un thé « mauritanien »après avoir refusé le thé « chinois » qui commence à avoir bonne presse ici !  Le thé mauritanien se boit en trois fois. Ignorants que nous sommes, nous partons à la deuxième théière et retournons dans notre « maison ». A peine la porte est-elle fermée, on frappe à celle-ci et c’est deux compères qui nous amènent la troisième tournée. Ils réclament aussi un petit souvenir. Etant devenu de vrais africains nous leur souhaitons qu’Allah nous remplace dans cette démarche !!!

Nous allons nous endormir après cette journée encore bien remplie, en souhaitant pour notre part qu’Allah nous fasse le plein du réservoir de gas-oil, car en passant à la pompe, nous n’avons eu droit qu’à 10 litres. Les quelques « stations » se trouvant sur cette route, pourtant dite principale, n’ont pas été livrées (le camion ???).

Toujours pas de gas-oil, nous faisons donc 3 stations, 10 litres par 10litres, pour refaire le plein d’un réservoir. Une « station » n’ayant même pas d’électricité (pompage à la main, d’autant plus qu’il n’y avait que le compteur des litres qui fonctionnait).

Ceci nous permettant d’arriver à Kiffa, où nous bivouaquons à l’auberge Le Phare du Désert. Bonne adresse pour ceux qui souhaitent une connexion Internet, car le patron prête son portable avec son téléphone. C’est ce qui nous permet ce soir de vous faire de grosses bises en direct.

Ci après, deux photos de deux copains rencontrés aujourd’hui sur la route.

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Samedi 08 novembre 2008 :

En fait Internet était un leurre ; nous n’avons même pas pu ouvrir notre boîte Mail, alors de là à envoyer des photos !!

Heureusement, nous n’en voulons pas au « patron » (qui a quand même gagné une carte recharge pour son compte perso). Et c’est de bonne humeur que la journée commence en le dépannant, car il a un problème de batterie.

Les bons samaritains sont toujours récompensés : il offre à Jean-Claude une « darlah » = boubou mauritanien. De plus, nous avons encore eu une route formidable côté paysages. En revanche côté revêtement c’est le Toy qui est mis à contribution : déviation due à un oued qui déborde (alors que nous sommes à la saison sèche ! les pluies étant surtout en juin, juillet). Le conducteur est de son côté content de faire de la piste. Cerise sur le gâteau, nous croisons un chamelier avec sa caravane de dromadaires (intense émotion !).

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Arrivons à Ayoùn. Que des bivouacs chers ou peu avenants. Nous « atterrissons » dans la cour de la Société des Eaux et de l’Assainissement. Ça ne pose aucun problème au Directeur qui habite sur place avec sa famille (6 enfants + les amis …), le lieu appartenant à l’état, nous sommes ici « chez nous ». Tiens dorénavant, en rentrant à Melun, nous irons dormir dans la cour de la mairie (à voir …).

Cérémonie  du thé mauritanien, présentation de la famille, de notre côté visite guidée du Toy Camping qui intrigue tout le monde ici, lorsqu’ils constatent que nous vivons dedans. Retour chez nos hôtes, Titounette se joint aux femmes et Titi au maître de famille qui se « débat » avec un ordinateur.

La soirée se termine avec Titounette habillée à la mauritanienne (voile offert), elle échappe au maquillage. Côté hommes, Jean-Claude donne un cours d’Excel. Il a d’ailleurs un tableur à faire ce soir pour compléter la leçon. Nous ne serons certainement pas partis de bonne heure demain matin. Pourtant nous souhaiterions arriver à la frontière du Mali demain pas trop tard.

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Effectivement partons assez tard. Pourtant prenons le temps d’aller chez un assureur délivrant la « Carte brune » (assurance commune pour toute l’Afrique francophone de l’Ouest), temps de gagné aux différents passages frontières.

Dernier « pot de rire » mauritanien, avec un Vrai/Faux Général médaillé, figure locale d’Ayoùn et certainement un peu fêlé (mejnoum en arabe).

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Nous aurons fait 1440 Kms en 8 jours, sans le moindre sentiment d’insécurité. Certes prenons des précautions, mais ce sont les mêmes que partout ailleurs, y compris en France ! Les nombreux contrôles de police, gendarmerie, douane étant là pour garder la « trace » des voyageurs (nous avons dû donner à peu près 40 fiches de renseignements tout au long du parcours (nous les préparions d’avance heureusement).

Nous avons eu des journées avec 41°, des nuits à 23° en moyenne (frisquet le matin…).

Ce que nous avons aimé : les dunes, la savane ; les possibilités de bivouacs sur des lieux publics, le thé, le lait (et tout le monde boit dans le même récipient), le bon accueil de certains qui voient le voyageur comme un formidable échange de culture (nous avons réussi à en rencontrer un exemple chaque soir).

Ce que nous n’avons pas aimé : l’hécatombe des animaux heurtés, en grande partie la nuit, par les véhicules, l’intransigeance (voir le mépris) de certains mauritaniens vis-à-vis des femmes, l’insalubrité des villes (égouts à ciel ouvert, quartier des garages noirs d’huiles de vidange, gros problème des emballages plastiques …), le fait que les cours de français soient donnés sous condition de paiement de 83 Ouguiya / l’heure à l’Alliance Franco Mauritanienne (ça ne fait que 0,30 € mais pour eux c’est beaucoup – le prix de 2 pains pour eux). Pas étonnant que seule l’élite arrive à parler français.

L’absence de Cyber en dehors de la capitale. La roublardise de certains (mais ce sera une bonne école pour l’avenir).

MALI  du 09 novembre 2008 au ???

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De but en blanc, dès la frontière nous « tombons » dans l’Afrique noire : paysages moins arides, population souriante à notre passage, concentration d’animaux en liberté aux mares, femmes en boubous colorés, lessive en commun aux points d’eau, étendage du linge sur les buissons, douaniers « lymphatiques » …Ah oui c’est dimanche et le Chef n’arrive que le soir, 3 heures après notre arrivée. Mais pas de problème pour nous qui ne sommes pas pressés et décidons de dormir dans l’enceinte du Poste. Pour les habitués, nous n’avons rien payé pour le transit du véhicule, grâce au carnet ATA (mais quand même une petite explication avant, car c’est la première fois que le chef voit ça).

Vous avez voulu l’Afrique, vous l’avez ……

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Première ville malienne traversée : NIORO du SAHEL, change possible depuis cette année à la seule agence bancaire de la ville, mais pas encore de retrait par carte, bien que partout nous trouvons le « logo CB Visa ». Francs CFA (Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest), monnaie commune, en autre, au Mali, au Burkina, au Bénin, au Togo, au Sénégal.

Quelques devises en poche, nous nous lançons au marché, à la rencontre de la population (ou plutôt c’est le contraire !) et pour y faire des provisions.

C’est un régal, nous trouvons des étals chargés de fruits, de légumes, de bric & de broc, des bouchers (viande de zébu), des couturiers, des cordonniers, des cuisinières prêtes à piler un morceau de foie, lui ajouter des oignons et à le faire frire…C’est ce genre de marché que nous avions hélas perdu en Mauritanie. De plus ici tous sont demandeurs de photos : c’est un cadeau pour eux que de se voir à l’écran. Mais si vous voyez la « tête » de l’écran après les mains « pas toujours propres ».

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En cours de route, latérite, nombreuses mares servant d'abreuvoir, de lavoir, de piscine pour les enfants ... silhouettes d'arbres (les seuls à perdre leurs feuilles l'hiver - nous chercherons le nom-)

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Arrivons à BAMAKO à la tombée de la nuit, chose guère recommandée, mais nous n’avons pas trouvé de bivouac avant (d’autant plus que nous avons perdu du temps sur la route en dépannant des maliens, avec des cousins de « Pontault-Combault ».

Pour ceux qui voudraient faire la route d’arrivée à Bamako en venant de Kati : ATTENTION nombreux passages exagérément surélevés et pas toujours annoncés. Le premier vous servant de leçon pour les suivants. De plus prendre la déviation Bamako Poids Lourds, sinon vous vous retrouvez, comme nous, sur une piste défoncée, cassante, en descente, traversant la banlieue non éclairée.

Nous avons dit OUFFFF lorsque nous avons trouvé refuge sur le parking de l’hôtel Azalaï Nord – Sud, Zone ACI 2000. Sécurisé et surtout calme. Plein d’eau le lendemain matin avec petit pourboire au gardien ( 275 CFA = 0,43 € et nous avons bien pris 50 litres d’une eau courante et potable). Nous aurons la douche encore une fois ce soir.

De plus cette zone nouvelle, se trouve non loin du quartier des Ambassades. Visa pour le Burkina. Prévoir de nombreuses photos d’identité (ici il en faut 3). A signaler : le visa dit « entente » pour la zone Afrique de l’Ouest n’est plus délivré ici. Nous verrons plus loin, pour le Bénin et le Togo. Nous faisons une réflexion (gentille) sur le coût du visa (33 200 CFA). Réponse du berger à la bergère : « pour nous lorsque nous voulons le visa pour la France, c’est 50 000 CFA à l’Ambassade de France ».

Ce soir, bivouaquons sur le parking sécurisé de l’hôtel de l’Amitié (en fait Hôtel Sofitel) nous faisons dans le luxe. En fait « hébergement » très pratique puisqu’en centre ville avec une connexion WiFi. Autre luxe et ce depuis Casablanca ( Ouhhh c’est loin) nous nous offrons une bière bouteille. Remontant nécessaire après notre incursion pédestre dans BAMAKO. Il faut le voir pour le croire …Désordre indescriptible de mobylettes, motos, vélos, fourgons-bus déglingués, taxis, piétons, charrettes à main….le tout dans un vacarme et une pollution digne d’un spot de lutte contre le cancer.

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Passons une excellente nuit sous la moustiquaire (moustiques Maliens et très " malins ". Le matin sommes réveillés par des chants d'oiseaux, arrivée de grosses sauterelles, gros lézards - même pas peur !!! pour Titi mais Titoune .... elle va s'y faire , en attendant les petits scorpions -  (contraste bucolique dans cette métropole grouillante).

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De nouveau MERCI au Sofitel Amitiés de nous héberger en WiFi et ainsi vous envoyer nos dernières nouvelles.

Comptons rouler vers Mopti et le Pays DOGON.

Messages personnels:

1/ Michel P.... de l'Almont qui se reconnaîtra, nous contacterons l'hôtel du Cheval Blanc à Bandiagara et surtout son " Kolosse ". Au passage, toujours pour Michel, si tu peux nous lire, un grand MERCI à Emilie. Il faut la garder !

2/ Merci à tous les " Skypeurs " connectés hier au soir, avec lesquels nous avons pu parler "gratos", contacts qui font chaud au coeur. Pour ceux qui ne connaîssent pas voir SKYPE sur le NET.

3/ Christophe, nous verrons pour la statue. Nous essairons de la chatouiller sous les bras.

4/ Toujours pas de nouvelles de l'Astrolabe -voir ce que tu peux faire Caroline/Fanny-

5/ Salut les DUPONT, pas trop froid!

6/ Les Québécois, sommes ravis pour vous, quant à l'évolution du projet.

7/ Où êtes-vous  www.ailleurs.land.net ? au cas où notre numéro au Mali 746 88 415 encore pour plusieurs jours.

8/ Bises à tous les voisins et Amis.

9/ Muriel et Claude, c'est sympa de rassurer Simonne.

10/ Patrick c'est pas bien de nous faire prendre conscience que le temps passe. Je constate que certains n'ont pas changé !  L'Afrique conserve ...

11/ Laure & Jean-Christophe, nous avons toujours les mêmes résolutions vis à vis de Pointe-Noire. Nous verrons ça au retour, surtout si vous êtes là-bas.

12/ Nous avons bien reçu les nouvelles des voyageurs de l'au-delà du Tropique du Capricorne.

13/ Papy & Mamy,votre blog, votre expérience nous servent précieusement au quotidien. Il faut absolument que l'on se rencontre. Pourquoi ne pas "lancer" un projet de concentration d'Africains blancs .. C'est Géry, de SealandSafari, qui serait aux anges de nous rassembler sur son terrain (même si nous n'avons pas tous des TOY !!) Et il a un copain qui a du bon vin ....salut FRED.

14/ Annick, Merci pour tes conseils de Blog. Mais en fait c'est bien souvent la lenteur de connexion qui nous joue des tours.

15/ MERCI à tous ceux que de près ou de loin, nous encouragent à continuer ce Blog.

BAMAKO, le 12 novembre 2008, 11 heures et pour la suite du feuilleton " prochaine connexion ".

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